Premier examen visuel : Le faux carnet de Beaujard qui selon les dernières découvertes serait originaire d'Hong Kong a les mêmes dimensions que l'original soit 130 par 52 mm. Imprimé en offset contrairement à son modèle gravé, il présente une couleur rouge vif, plus soutenue décelable même sur une image scannée. Enfin, il n'y a pas de numéro d'enliassage, mais certains carnets Beaujard en sont démunis (J'ignore si c'est le cas pour ce modèle).
Côté couverture, c'est un festival ! Alors que l'authentique est beige foncé, terne et s'apparente au kraft, le faux est brillant, brun jaune presque laqué.
Mais là ne s'arrête pas la comparaison, il existe des différences significatives des inscriptions figurant sur la couverture "MONTIMBRAMOI".
Sur la couverture de l'original, la Poste fait de la pub pour Montimbramoi.
Côté prédécoupe, l'original présente au niveau de l'espace inter-timbres une portion verticale de quelques milimètres, tandis que sur le faux, la prédécoupe ondulée est constante.
A noter que la Toshiba a décelé le faux, sans toutefois l'écarter, en ne traitant pas ce courrier comme prioritaire du fait de l'absence de barres phosphorescentes.
La marianne de Luquet avait échappé à une production de faux pour tromper la poste contrairement à la Marianne de Briat qui en a compté huit ou neuf différents dont certains quasi indécelables. Il a fallu qu'un philatéliste présente ces carnets pour des sans barres phospho au négoce parisien pour qu'il soit repéré. Un manque à gagner indéniable pour la Poste.