Devant une telle quantité de feuilles qui aurait pu prédire qu'un tirage serait, et de loin, le plus rare des Marianne de Briat, toutes valeurs confondues.
Le 11 juin 90, la TD6-7, tourne à plein régime équipée de la virole A. L'imprimerie semble avoir travaillé plusieurs jours à l'impression du 0.50. Jusqu'au 15 juin semblerait-il, mais seules des feuilles du 11 juin sont connues. Beaucoup ont du être mises au rebut. Les quelques centaines qui ont été vendues sont passées inaperçues et rares sont les collectionneurs qui ont eu la chance de s'en procurer. La virole A devait être irrécupérable car jamais plus elle n'a servi.
"Une fois n'est pas coutume, la pièce la plus extraordinaire des valeurs complémentaires n'est pas la plus spectaculaire. Un simple coin daté du 0,50 franc.... Mais des exemplaires datés du 11 juin 1990, on en connait moins de dix""" (La marianne de Briat 3° partie, Timbroscopie, rédacteur C. Jamet).
Comme quoi un banal coin daté peut réserver de belles surprises. J'ai trouvé le mien sur un site de vente aux enchères il y a quelques années. Au prix d'un banal coin daté évidemment. (Cote Dallay : 600 euros, faciale 0.30 euro)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire