27 avril 2009

Nouvelle épreuve en cadeau aux abonnés

Tout d'abord un coup de gueule envers Phil@poste qui pour envoyer la réservation des carnets d'usage courant émis au premier trimestre 2009 (soit UN seul et UNIQUE carnet), utilise une enveloppe de 34 x 25 centimètres. Pour mémoire les carnets de 12 timbres mesurent 13 x 5 cm.

Les têtes pensantes de la Poste prenant les philatélistes pour des iluminés séniles, une nouvelle épreuve est offerte aux réservataires.

Dans la série "Etapes successives de l'impression en héliogravure" débutée il y a quelques mois, c'est cette fois-çi le Botticelli émis en 2000 qui est décortiqué couleur par couleur sur une bande de cinq vignettes sans valeur.

Pas vraiment d'intérêt philatélique, l'héliogravure ayant déjà été détaillée par la Poste fin 2008 avec trois épreuves offertes (voir billet du 18 décembre 2008).


En outre, une épreuve près d'une décennie après l'émission du timbre ça ne crée pas l'évènement.
Si en revanche phil@poste offrait une épreuve d'un timbre à paraître, on peut supposer que les philatélistes qui ont abandonné leur collection de nouveautés auraient à coeur d'y adjoindre l'émission correspondante...

12 avril 2009

0,50 Briat aux éclats de chrome

L'une des variétés les plus connue de la Marianne de Briat a vu le jour par ce qu'on appelle des "éclats de chrome". Les viroles d'impressions sont protégées d'une pellicule de chrome censée les sauvegarder d'une usure trop rapide.


Les plus spectaculaires sont le plumet dans les cheveux et la barbiche au menton. L'état général de ces variétés est celui représenté ci-dessus.


Sur ce timbre, je pense que nous avons la variété à son paroxysme avec une double barbichette.

Içi juste le plumet et le premier zéro au centre blanc.

Ces variétés sont fréquemment proposées sur les sites de vente aux enchères. N'hésitez pas à en faire l'acquisition, elles sont du plus bel effet.

10 avril 2009

Pub !

La principauté de Monaco n'abrite-t-elle pas de ligue féministe ?

Le timbre est il un produit commercial au même titre qu'une lessive, une automobile ou un yaourt allégé ?

Ce sont des questions que je me suis posé en découvrant la dernière publicité de l'office des timbres poste de Monaco où l'on voit une blonde sylphide dont la légère robe de timbres poste s'effeuille au vent.

L'examen à la loupe permet de constater l'absence de toute représentation de la famille princière sur la mannequine aux talons aiguilles.

Quel est donc le message subliminal délivré par la principauté de Monaco avec cette publicité ?

A moins que ce ne soit le prochain uniforme des agents de la Poste Monégasque qui nous soit ainsi dévoilé... La semaine prochaine j'enlève le haut ????

J'aimerais savoir si cette demi nudité va faire croître le nombre de réservataires !

La collection de Monaco est la seconde collection préférée des philatélistes Français.

"Offrez vous une nouvelle collection" : Serions nous incités à collectionner les blondes sur échasses ?

08 avril 2009

O,50 BRIAT, identification des deux premiers tirages

Les coins datés dont l'usage veut qu'ils soient collectionnés par un minumum de quatre timbres sur deux rangées avec les marges de l'angle inférieure droit des feuilles (ce qui valait jusqu'à la nouvelle presse installée à Périgueux qui imprime la date en marge gauche), sont quelquefois difficiles à identifier.


Les coins datés dans une monographie permettent de suivre les tirages des différentes valeurs, de les identifier et de déterminer les viroles utilisées.


La difficulté se pose quand deux tirages sont réalisés sur la même période mais sur deux presses différentes. C'est le cas pour les deux premiers du 0,50 Briat.

La SO.CO.CO.DA.MI (société des collectionneurs de coins datés et millésimes) indique pour le premier tirage les dates du 15.03.1990 au 21.03.1990 (TD6-8) et pour le second tirage du 15.03.1990 au 19.03.1990 (TD6-6).



Avec plusieurs journées communes, difficile d'identifier de quelle presse provient tel ou tel coin daté, en l'absence de l'indicatif de presse situé sous le timbre 96.











C'est faisable, grâce en particulier au repère gravé au burin sur chaque virole, servant à les identifier. Une même virole ne pouvant être montée simultanément sur deux presses, le moyen est infaillible. En effet, deux gravures manuelles ne peuvent être totalement identiques. A gauche le repère de la virole A et à droite celui de la virole B.

Cependant et heureusement pour les coins datés non dotés de ce repère, des philatélistes ont observé une autre caractéristique déterminante.




La hauteur de la date sur la marge inférieure diffère selon qu'il s'agisse d'un premier ou d'un second tirage. Sur le premier, elle se situe en position haute et sur le second en position médiane.

Une différence de 2 mm qui en l'absence de repère permet à coup sur de savoir sur quelle presse était imprimé le coin daté.





Je vous invite à lire les commentaires, notamment celui de claude Bertaut de la sococodami.

01 avril 2009

A cheval sur lettre

Une jolie lettre nature adressée à la Caisse Primaire d'Assurance Maladie de l'Allier à Vichy, portant un timbre Luquet à 3,50 francs (second échelon de poids, lettre de 20 à 50 grammes)


L'intérêt de la pièce c'est le spectaculaire piquage à cheval, peu courant sur les timbres contemporains (hormis sur la série Lamouche ou des fuites de Périgueux ont décrédibilisé l'imprimerie nationale aux yeux des philatélistes).



Sur ce timbre oblitéré du 14 septembre 1999 à ABREST (Allier), la valeur faciale se retrouve au dessus au lieu du dessous de l'effigie. Les barres phosphorescentes quant à elles sont complètes sur la hauteur de la vignette.

Dans son numéro 1752 de mai 2002, l'écho de la timbrologie indique qu'il s'agit d'un accident de la journée du 26 mars 1999.

Hélas pour moi, toute la journée n'est pas affectée par cette variété, que je ne possède toujours pas en neuf.



En revanche, j'ai un bloc de 30 bas de feuille du 26.06.1998, qui aurait bien pu être le piquage le plus décalé de cette valeur.

Les variétés de piquage sur lettre ne sont pas à négliger. Ils sont relativement rares, les philatélistes préférant les conserver en neuf et le public se méfiant des timbres à défaut. Sur lettre nature, en parfait état de conservation, c'est assurément un plus dans une collection monographique.