29 février 2008

Variétés de Légende

Comme ce blog vous le montre, je suis plutôt amateur de philatélie traditionnelle moderne. Une fois n'est pas coutume, je vais faire un grand saut dans le passé... jusqu'en 1854.

Quel philatéliste Français n'a jamais entendu parler de la célèbre variété sur le n° 14 Empire.



La Légende POSTFS s'affiche fièrement à la place de POSTE (merci Gilles pour l'image).


Fin du voyage dans le temps ! Et revenons à Marianne. Celle de Luquet pour le coup.


L'orgueilleuse se targue de faire aussi bien que son illustre aîné !


Mais ça ne s'arrête pas là. La Marianne de Luquet a d'autres atouts !!!



Nous avons tout d'abord LA IOSTE à la place de LA POSTE


Mais jamais deux sans trois dit-on , alors la Luquet nous a offert une autre variété de légende.

Tout aussi sympathique, LA PCSTE au lieu de LA POSTE.










La moralité de cette histoire ? C'est qu'en ouvrant les yeux, des trésors philatéliques apparaissent à toutes les époques et même un timbre tiré à des dizaines de millions d'exemplaires (surtout un timbre tiré à des dizaines de millions d'exemplaires ) mérite d'être étudié. A vos loupes !

27 février 2008

"Destination Ailleurs" comme le chante Noah

Voici quelques lettres aux destinations lointaines ou peu communes que j'ai fait entrer dans ma collection dernièrement.

Il n'est pas très aisé de trouver ces enveloppes, car les populations ne sont pas encore "internetisées" comme nous pouvons l'être. C'est donc toujours un plaisir de trouver un courrier entrant dans mon thème de collection venant d'un pays lointain.


Cette lettre du 16 février 1996 affranchie à 3, 70 francs correspond au tarif de premier échelon de la zone 3 (Afrique hors Algérie, Tunisie, Maroc).



Ce second pli qui a été adressée au KAZAKHSTAN le 05 février 1997 , correspond au tarif du premier échelon de la zone 4, Amérique du Nord, Proche Orient, Moyen Orient, Asie centrale.

Cachet d'arrivée, 16 jours plus tard, le 21 février 1997. A noter l'étoile et le sigle CCCP de l'ex URSS à laquelle le KAZAKHSTAN est resté fidèle.

Lettre pour la Chine à 4, 90, postée le 20 mai 1997.

Quelques symboles chinois pour moi incompréhensibles. Calcul du port ? réécriture de l'adresse ???


Arrivée seulement 8 jours plus tard, le 28 mai 1997.

Annonce : Je cherche des lettres pour l'Océanie et l'Amérique du Sud affranchies de Briat.



24 février 2008

Architecture philatélique


Au détour des rues de nos villes, il n'est pas rare de rencontrer quelques sculptures ou allégories diverses et variées. Il suffit bien souvent de lever les yeux pour découvrir de magnifiques ornement.

Un ouvrier imprimeur orne le fronton de la façade de cet établissement industriel tombé en ruine. Il n'en reste d'ailleurs plus que cette triste façade art déco. Peut-être que justement cette façade est protégée par un arrêté de classement des bâtiments de France.
Personnellement, je le souhaite, car elle fait partie du patrimoine de tout philatéliste Gaulois !!!
Vous devinez pourquoi ?...
Si j'ajoute que cette façade est située rue des Jacobins ! A AMIENS... Vous y êtes ??? Allez un petit effort.

Bravo!!!! Ce sont en effet les vestiges de l'imprimerie Yvert et Tellier dont il ne reste en centre ville que ces murs décolorés et sales.

La petite boutique qui il y a encore vingt ans ouvrait sur l'artère principale rue des Trois Cailloux a disparu. Transférée dans la toute récente galerie des Jacobins à quelques pas de là, elle n'attirait guère le promeneur. Il faut dire que le personnel était peu dynamique et que très peu de timbres étaient proposés aux philatélistes.

Finalement il y a quelques années, le magasin a fermé ses portes définitivement, remplacé par un marchand de meubles, décoration et jouets pour enfants.

Il ne reste donc de la Maison Yvert que cette façade, pour rappeler qu'en 1896, derrière ces murs était imprimé le premier Catalogue Prix Courant, Timbre Poste , Yvert et Tellier

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Grâce à DaDo qui a laissé un commentaire, voici ce qu'en dit le site Patrimoine de France .org.


Imprimerie Yvert à Amiens (80)
Catégorie : Imprimerie, îlot adresse : Trois-Cailloux (rue des) 16, 18, 20 ; Jacobins (rue des) 35, 37, 39, 41éléments protégés MH : élévationépoque de construction : 2e moitié 18e siècle ; milieu 19e siècle ; 1ère moitié 20e siècleannée : 1926historique : Eugène Yvert, le fondateur de l' imprimerie, arrivé à Amiens en 1831, a installé son imprimerie rue des Trois-Cailloux en 1839. Le style classique du décor de façade de cet immeuble appartient vraisemblablement à la seconde moitié du 18e siècle. Le développement de l' imprimerie incite Louis Yvert, le petit-fils d' Eugène, à acheter en 1903 l' ancien hôtel de Mons, sis rue des Jacobins et mitoyen de l' immeuble précédent. L' existence de cet immeuble est attestée en 1774, mais il a été démoli et reconstruit en 1844 en respectant le plan ancien. Les bureaux de l' imprimerie sont aménagés dans le corps du logis et les dépendances ; ils ont gardé l' essentiel des décors en lambris d' origine. Un atelier couvert d'un toit en sheds est installé à l' emplacement du jardin. En 1926, Louis Yvert fait agrandir les locaux et installer de nouveaux ateliers conçus dans un style Art-Déco très novateur ; le bas-relief représentant un imprimeur devant une presse est un élément remarquable et représentatif de ce mouvement artistique en vogue. Les immeubles qui abritent l' imprimerie Yvert sont des témoins de l' architecture urbaine typique des centres villes anciens aux rues étroites, dont il n'existe plus guère d' exemple dans les rues centrales d' Amiens.propriété d'une société privéedate protection MH : 1999/12/09 : inscrit MHFaçades des immeubles de l' îlot Yvert, ainsi que la façade en pan coupé à l' angle de la rue des Corps-Nus-Sans-Teste et de la rue des Jacobins (cad. AK 80, 81, 84, 85) : inscription par arrêté du 9 décembre 1999type d'étude : recensement immeubles MHN° notice : PA80000018 © Monuments historiques, 1999

19 février 2008

Nouvelle publication de la Sococodami : Briat

Tout récemment émise par la Sococodami (SOciété des COllectionneurs de COins DAtés et MIllésimes), voici la nouvelle étude de la Marianne de Briat; tirages de feuilles et de carnets .


Il s'agit de la seconde édition concoctée par l'association qui s'est largement enrichie depuis sa première version.




La première partie traite des timbres émis en feuilles par ordre croissant du 0,10 au 10 Francs.

Chaque valeur est détaillée, assez précisément.

Bien évidemment, les différents tirages sont identifiés et désormais bien cernés virole par virole.





(Les viroles sont identifiables par les RE ou les traits gravés en marge. Pratique lorsque comme içi, deux tirages ont des dates communes).

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Côté carnets, la rubrique a été considérablement étoffée. On y devine la patte d'un éminent membre spécialiste des carnets modernes !!!

Içi aussi, les renseignements foisonnent que ce soit sur chaque type de carnet .




ou sur chaque tirage

Ce superbe ouvrage est disponible auprès de la SOCOCODAMI pour les non sociétaires au prix de 15 euros (port compris) à l'adresse suivante. Monsieur GAGNE, J.C - 18, rue Danielle Casanova 77330 OZOIR LA FERRIERE (chèques bancaires ou postaux libellés à l'odre de la SOCOCODAMI. Pour nos amis étrangers, se renseigner à l'adresse ci-dessus).

En ma qualité de membre de la SOCOCODAMI, je regrette de ne pas avoir été associé ( comme d'autres collectionneurs, spécialisés Briat et signalés comme tels dans l'annuaire de l'association (une quarantaine recensés)) pour une relecture de la maquette.

De nombreux renseignements supplémentaires notamment sur les sans phos (omissions), les perforations (oubliées), les variétés diverses (ignorées), les différents types de pho (timides), l'étude systématique des papiers tirage par tirage (quelques valeurs survolées)... auraient pu être collectés et ajoutés ou refusés, mais l'important étant de participer.

En outre, l'impasse a de nouveau été faite sur les faux pour servir dont plusieurs types ont pourtant des coins datés.... ou non, mais qui ne peuvent être ignorés compte tenu de leur large diffusion.

Cela dit, la critique est aisée et il n'en demeure pas moins un ouvrage incontournable que chaque bibliothèque philatélique se doit de posséder.

18 février 2008

Lettres pour l'étranger

Toujours à la recherche de plis sortant un peu de l'ordinaire, voici deux lettres acquises récemment.


En premier lieu, un courrier adressé au Etats Unis, hélas légèrement suraffranchi. En effet, le tarif de la zone 4 à cette époque est de 4,40 francs et non pas de 4,50 francs.




L'intérêt de ce pli réside donc dans l'apposition d'un timbre humide de retour à l'envoyeur.

Pas très fréquent sur lettre en port simple (20 grammes )affranchi d'une Marianne.

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La seconde est pour sa part tout à fait au tarif avec son timbre Luquet à 3,80 francs.


Le bonus de cette lettre réside dans sa date d'envoi !

Le 15 juillet 1997 correspond au premier jour de vente générale du timbre. Ce jour là, seulement 3 valeurs de la Marianne de Luquet sont émises. Le 2,70 pour l'écopli, le TVP pour la Lettre et le 3,80 pour les pays d'europe hors zone 1 et le maghreb (Algérie, Tunisie, Maroc).
Il s'agit donc d'un véritable premier jour tout à fait nature.

Depuis peu, la Roumanie est entrée dans l'union européenne. Le tarif de la lettre simple vers cette destination a donc considérablement baissé... D'autant plus que la Poste ne compte plus que deux zones tarifaires au lieu de six à l'époque.

06 février 2008

Parmi les dizaines de millions d'exemplaires du 2,30 Briat

Les timbres d'usage courant au tarif de la lettre sont imprimés à des dizaines de millions d'exemplaires. Entre les feuilles et les carnets, la production est tout simplement énorme.

C'est le cas du 2,30 de la Marianne du Bicentenaire qui a fait l'objet de 21 tirages en feuilles allant de novembre 1989 à juillet 1991, remplacé par le D rouge puis le 2,50 francs.

Côté carnets, ce 2,30 francs est la seule valeur Briat a avoir fait l'objet de trois présentations générales différentes. Le carnet ouvert gommé, le carnet ouvert autocollant et le carnet fermé avec sa pléiade de couvertures (Aux puristes : j'écarte les carnets mixtes, à 9 timbres... volontairement)

Malgré leurs millions de jumeaux, quelques exemplaires se sont payés le luxe de figurer parmi les grandes raretés contemporaines.



Il ne peut être remarquable par l'oblitération "vagues" si commune; ni sa dentelure tellement rognée en bas qu'on aurait presque pû le confondre avec un timbre issu du carnet gommé ouvert. Il s'agit bel et bien d'une pièce issue d'un carnet gommé fermé... Je paierais cher pour savoir sous quelle couverture il se cachait !!

Payer cher pourquoi ? Tout simplement parce que ce timbre sans barre phosphorescente est fort rare et n'est pas connu en neuf à ce jour.


Une expertise était donc indispensable pour certifier l'absence de rémanence ou de trucage.

Nous sommes donc en présence d'un petit timbre sur fragment connu à seulement quelques rares exemplaires. Ce n'est pourtant qu'un timbre d'usage courant.

Cette expertise montre que même près de 20 ans après son premier jour, un timbre très commun peut réserver de belles surprises.

Cela ne suscite-t-il pas en vous l'envie d'aller vérifier vos Briat oblitérées ?

05 février 2008

Les voeux de Phil@poste

La tradition voudrait qu'on ne souhaite les voeux que jusqu'au 31 janvier. La Poste innove et adresse ses voeux à ses réservataires (et ex-réservataires) le 01 février.


L'impression du timbre Meilleurs Voeux 2008 est expliquée dans le blog de Dominique (voir le lien ci-contre). Je n'y reviendrais pas.


A l'intérieur un bloc contenant trois vignettes dentelées reproduisant les affiches successives du salon du timbre au parc Floral.

Celle de 2004;
Celles de 2006 ;

Et celle de 2008 :

Et enfin un carton d'invitation au prochain salon du timbre .

Dommage que les vignettes n'aient pas une valeur d'affranchissement même anecdotique qu'on puisse les admirer sur lettre. D'autant plus que le visuel est plutôt réussi !

Par ailleurs, La Poste aurait elle pris conscience du réchauffement climatique entre 2004 et 2008 ? Le symbolisme des affiches semble le confirmer. Je fais donc le voeu pieu de ne plus recevoir de la part de phil@poste, d'enveloppe de 37,5 cm x 34 cm lors de l'envoi trimestriel ou semestriel des 5 ou 6 vignettes émises par Mayotte.