Courant mai, je remarque sur un site de vente aux enchères quatre lots oblitérés du 2,70 Marianne de Briat, composés de trois unités et d'une paire.
L'annonce n'est pas très explicite, mais mon attention est immédiatement attirée par les défauts d'impression. Ne pouvant suivre les enchères pour cause de déplacement sans internet, je tente le coup et propose au vendeur de lui acheter ses timbres en un seul lot. Hélas, il n'est pas disponible avant la fin de ces maudites enchères, mais me promet d'étudier ma proposition si les timbres ne sont pas vendus. Je pars donc en voyage sans me faire d'illusion mais sans placer d'enchère non plus afin de ne pas attirer l'attention. (Nous ne sommes pas si nombreux sur la planète Briat à nous disputer les belles pièces !!!)
A mon retour, un seul timbre a été vendu. Il reste deux unités et la paire. Je reprends contact avec le vendeur qui accepte de me les céder pour un prix très très doux.
Quelques jours plus tard, il m'offre grâcieusement l'exemplaire vendu que le destinataire n'a finalement pas voulu après examen (il pensait acheter un pli accordéon).
Alors de quelles merveilles s'agit-il ? Je vous laisse découvrir le certificat établi par Pascal Marziano, expert en philatélie moderne et contemporaine. (La paire est présentée dans le billet suivant).



La bande blanche horizontale correspond à la limite du raccord de la feuille collée en dessous. Le "saut" se produit au moment du passage de la double à la simple épaisseur.

Ces timbres étaient collés sur un imprimé de service . Hélas, le collectionneur qui a récupéré le document dans le Haut Rhin les a décollés faisant disparaître la feuille du dessous.
