Les progrès techniques avec l'apparition des photocopieurs couleur puis des scanners ont donné naissance à une nouvelle espèce de faux. Ces contrefaçons n'ont pas un grand intérêt sur le plan philatélique. Bien que l'entreprise La Poste ait subi un préjudice conséquent compte tenu du nombre de plis transportés sans paiement, cela demeure de l'arnaque minable commise par des particuliers minables.
Les Faux
Emis le 31 décembre 1989 pour clôturer l'année du bicentenaire de la révolution française, le 2.30 francs Marianne du Bicentenaire (dénommée par les philatélistes Marianne de Briat du nom de son créateur) est déjà contrefaite.
Afin de montrer son mécontentement et la facilité de contrefaire ce timbre dont l'apparence décontenance, un graphiste ayant déposé l'un des 788 projets destinés a substituer la Liberté de Delacroix fait imprimer des petits feuillets de 10 timbres dentelés ou pas avec un tête bêche (clin d'oeil à la philatélie) en Espagne. Cette fois il ne s'agit pas de tromper la Poste ou les collectionneurs mais de dénoncer l'adoption d'un projet créé informatiquement (donc hors des techniques qu'imposent la gravure au burin). Notons que cette initiative aura tout de même rapporté à son initiateur quelques espèces sonnantes et trébuchantes et une certaine notoriété dans le monde philatélique).
(Faux dit de Barcelonne dentelé 11 avec tête bêche)
(Faux dit de Barcelonne non dentelé avec tête bêche)
( Faux de Barcelonne sur lettre ayant circulé )
Des faux 2.30 francs apparaissent rapidement à Marseille et dans le Sud Est de la France. Vendusaux buralistes 1, 00 franc le timbre ( on s'aperçoit rapidement du bénéfice à réaliser) , ils sont tout d'abord dentelés 11 (perçage en ligne), puis dentelés 13 (piquage au peigne sur les petits côtés). Quelle que soit la dentelure, les feuilles sont datées du 21.06.90.
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