Il s'agit d'un pli administratif (Gendarmerie Nationale), traité par la Poste de ce village Picard qui appose son cachet PP (Port Payé) à la place de l'heure de levée. L'ensemble des lettres adressées par le service expéditeur est facturé en fin de mois. (Port écopli + frais de manipulation de La Poste)
Le tarif de l'écopli à cette date se réfère aux tarifs généraux du 18 mars 1996. L'écopli de 20 grammes : 2,70 francs; de 50 grammes : 3,50 francs; de 100 grammes : 4,20 francs de 250 grammes : 8,00 francs.
A l'arrivée à ARGENTAN (Orne) le 28 juin 1996, le pli est taxé. Refusé par le destinataire, un cachet "Retour à l'Envoyeur" est apposé au recto et le timbre à date d'ARGENTAN figure au verso.
La taxe réclamée se monte à 8 francs. Cette somme correspond à la taxe fixe de 4,50 francs, auquel s'ajoute le montant de l'Ecopli du second échelon 3,50 francs. Mais pourquoi cette lettre a-t-elle été taxée ? Prise en compte par la Poste de Flixecourt et facturée à son expéditeur, elle aurait du être remise sans problème au destinataire.
N'hésitez pas à utiliser la rubrique "Commentaires" en bas de ce billet si vous détenez la solution que je n'ai pas trouvée dans "La Lettre Taxée au XX° siècle" par Charles Rioust. C'est par ailleurs un ouvrage que je vous conseille vivement.
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